Le point sur les émissions carbone de la France  

Pour atténuer les conséquences du dérèglement climatique, la France s’est engagée à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, avec pour objectif de réduire ses émissions territoriales brutes de 50 % d’ici 2030 par rapport à 1990, conformément à la Stratégie nationale bas-carbone (SNBC-3) [1]. Cependant, malgré ces engagements, les tendances récentes des émissions de carbone et les projections climatiques montrent que la trajectoire actuelle demeure insuffisante pour atteindre les objectifs de réduction nécessaires. En effet, bien que signataire des Accords de Paris, limitant la hausse de la température à +2°C, voire +1,5°C, la France se trouve face à une réalité préoccupante : la trajectoire actuelle semble nous conduire vers un réchauffement de +4°C d’ici la fin du siècle. 

Mais où en sommes-nous aujourd’hui, après une année 2024 marquée par une hausse des températures mondiales dépassant le seuil de +1,5°C ? 

Cet article fait le point sur les émissions carbone de la France en 2024, leur évolution ces dernières années, les facteurs qui influencent leur dynamique, ainsi que les impacts de ces rejets sur l’environnement. Nous analyserons également les politiques nationales et les initiatives mises en place pour accélérer la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES). 

Le terme « MtCO₂e » (millions de tonnes équivalent CO₂) est employé pour intégrer l’ensemble des gaz à effet de serre dans une seule unité de mesure. Le dioxyde de carbone est un indice utilisé pour comparer l’impact environnemental des différents gaz à effet de serre, en se basant sur leur potentiel de réchauffement climatique.

Parmi les autres gaz responsables de l’effet de serre, le Protocole de Kyoto liste : 

➡️  le méthane (CH) : réchauffe l’atmosphère environ 28 fois plus que le CO sur 100 ans 

➡️  l’oxyde nitreux (NO) 

➡️ les hydrofluorocarbures (HFC) 

➡️ les hydrocarbures perfluorés (PFC) 

➡️ l’hexafluorure de soufre (SF) 

Les émissions carbone de la France :  un effort timide face à l’urgence climatique  

Selon les premières estimations du Citepa, publiées en mars 2025, l’empreinte carbone de la France — qui correspond à la quantité totale de gaz à effet de serre émis, tant directement qu’indirectement, par le pays ou ses activités — a atteint un niveau de 366 MtCOe en 2024 (hors UTCATF : utilisation des terres, changement d’affectation des terres et foresterie), soit une réduction de 6,7 MtCOe par rapport à 2023. Les émissions de la France ont ainsi baissé de 1,8 % (hors puits de carbone) [2].  

Cette timide baisse sur l’année 2024 marque un ralentissement inquiétant dans le rythme de réduction des émissions que le pays doit maintenir. En effet, le Haut Conseil pour le Climat (HCC) a mis en évidence la nécessité de réduire les émissions de -4,7 % par an afin de tenir les objectifs de neutralité carbone globale [3]. Par ailleurs, pour la période 2024-2030, l’organisme a recommandé de maintenir une réduction annuelle de 15 MtCOe, soit un rythme deux fois supérieur aux résultats atteints en 2024 [4]. 

À titre de comparaison, les émissions de carbone ont diminué de 5,8 % en 2023, soit une baisse de 23 MtCOe, passant de 396 MtCOe en 2022 à 373 MtCOe [2]. 

En parallèle, les émissions de nombreux polluants atmosphériques ont poursuivi leur diminution, comme en témoignent les baisses enregistrées pour le dioxyde de soufre (SO) (-1,4 % par rapport à 2023 ; -1,1 kt), les oxydes d’azote (NOₓ) (-1,7 % ; -11 kt) et les particules fines de diamètre inférieur à 2,5 micromètres (PM2,5) (-1,5 % ; -2,5 kt). En revanche, une hausse de 3,8 % (+39,6 kt) a été observée pour les émissions de composés organiques volatils non méthaniques (COVNM) [2].  

À l’échelle internationale, cette tendance se confirme également. Selon le Global Carbon Budget, plusieurs pays ont enregistré de légères baisses de leurs émissions carbone en 2024, notamment les États-Unis (-0,3 %), après une baisse plus marquée en 2023 (-3,3 %). Au sein de l’Union européenne, les émissions ont reculé de 3,8 % en 2024, contre 8 % en 2023. Ce net ralentissement s’explique principalement par la baisse des prix de l’énergie, qui a conduit à une diminution des comportements sobres, et à un affaiblissement du soutien des pouvoirs publics aux politiques climatiques [5]. 

Bien que le budget carbone fixé par la Stratégie nationale bas-carbone (SNBC) ait été respecté par le gouvernement français sur la période 2019-2023, le maintien de cette trajectoire pour la période 2024-2028 s’annonce plus incertain. En 2024, les émissions nationales de gaz à effet de serre sont estimées à 366 MtCOe, ce qui permettrait de respecter la fourchette indicative annuelle fixée par la SNBC-2 (382 MtCOe). Toutefois, cet objectif sera révisé avec la publication prochaine de la SNBC-3, qui devrait fixer un nouveau plafond à 363 MtCOe pour 2024 et un budget carbone (hors UTCATF) de 333 MtCOe pour l’ensemble de la période 2024-2028 [6]. 

En dépit de ces efforts, la réduction actuelle des émissions est très loin de répondre aux enjeux globaux liés à l’atteinte de la neutralité carbone. Il convient par ailleurs de rappeler que les chiffres présentés ici n’intègrent pas les puits de carbone, qui constituent pourtant un levier d’action dans la lutte contre le dérèglement climatique.  

Puits de carbone en France : quel impact sur les émissions de gaz à effet de serre ? 

La capacité des puits de carbone terrestre à séquestrer du CO₂ est aujourd’hui sérieusement compromise par divers facteurs, parmi lesquels la déforestation, les changements d’affectation des sols, et les effets du réchauffement climatique, qui perturbent les mécanismes naturels de séquestration. 

D’après les dernières estimations du Citepa publiées fin 2024, la capacité des puits de carbone en France a chuté de 25 MtCOe, pour ne représenter désormais que -20 MtCOe [7]. Et ce, malgré une augmentation significative de la surface forestière au cours des 150 dernières années, passée de 9 à 17,5 millions d’hectares [8]. Ce paradoxe s’explique notamment par une hausse marquée de la mortalité des forêts en France métropolitaine : +80 % sur la dernière décennie, selon l’IGN [9]. Cette dégradation a un impact direct sur le volume de carbone que ces écosystèmes peuvent stocker. En effet, selon le Haut Conseil pour le Climat, entre 2019 et 2021, les puits de carbone terrestres ont capté deux fois moins de CO que ce qui était initialement prévu dans le cadre de la SNBC-2 [8]. 

Restaurer les écosystèmes et renforcer la biodiversité constitue une stratégie efficace pour stocker du carbone dans les forêts et les sols et améliorer leur résilience face aux phénomènes climatiques extrêmes.  

Il est donc crucial d’adopter des stratégies de gestion durable des sols pour maximiser leur contribution à la séquestration du carbone. Cela inclut, par exemple, la diversification des essences forestières, lorsqu’elle est possible, afin d’améliorer l’efficacité des écosystèmes forestiers dans le processus de captation du CO. En parallèle, il est également nécessaire d’exploiter davantage le potentiel des sols qui constituent les puits de carbone après les océans.  

Des chiffres préoccupants pour les engagements climatiques de la France  

Adoptée pour la première fois en 2015 à la suite de la signature de l’Accord de Paris, la SNBC prévoit la mise à disposition, tous les quatre ans, d’un budget à respecter pour atteindre la neutralité carbone. En 2015 (SNBC-1), les budgets alloués étaient de 442 MtCOe pour la SNBC-1, de 399 MtCOe pour la période 2019-2023 et de 358 MtCOe pour 2024-2028 [10].  

Faute d’avoir pu atteindre les objectifs fixés pour la période 2015-2018, les ambitions de la SNBC-2 ont été revus à la baisse en 2020, en relevant de 24 MtCOe le plafond des budgets carbone. C’est pourquoi les objectifs devront être renforcés dans le cadre de la SNBC-3, dont la version finale sera présentée courant 2025 [1]. En effet, cette nouvelle stratégie devra davantage refléter l’objectif climatique de l’Union européenne (UE), qui vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 55 % d’ici à 2030 [11]. 

Le projet soumis à ce jour propose un budget carbone dont la limite est fixée à 333 MtCO2e pour la période 2024-2028, avec, en 2024, un budget exceptionnel de 363 MtCO2e. Ainsi, nous avons terminé l’année 2024 en dépassant légèrement le budget préconisé pour atteindre nos objectifs. Pour la même période, la SNBC-2 prévoyait un budget de 357 MtCO2e, soit 10 MtCO2e de moins que ce qui a été émis au cours de l’année 2024 [2]. 

Les émissions carbone de la France en quasi-stagnation dans les secteurs clés 

Émissions carbone de la France par secteur en 2023 et 2024

Le ralentissement de la réduction des émissions carbone observé en 2024 s’explique par un fléchissement des baisses d’émissions dans divers secteurs. À titre d’exemple, l’industrie, qui avait connu une baisse de 8,7 % entre 2022 et 2023, n’a réduit ses émissions que de 1,8 % entre 2023 et 2024. Même constat pour le secteur du bâtiment, avec une baisse limitée à 1,1 %, contre 5,5 % en 2023 [2]. 

En 2024, le secteur de l’énergie a enregistré la plus forte baisse, avec -11,6 %, contribuant ainsi à la tendance descendante des émissions de CO amorcée depuis plusieurs années. Selon les pré-estimations du Citepa, en 2024, le budget alloué au secteur de l’énergie a été respecté, avec 31 MtCOe contre les 32 MtCOe prévus par le projet de loi de la SNBC-3 pour la période 2024-2028. Cette baisse s’explique notamment par la réduction de l’utilisation des moyens de production fossiles, en particulier les centrales à gaz [2]. 

Dans le secteur du bâtiment, les émissions de gaz à effet de serre ont diminué de 1,1 %. Cette évolution s’explique par un climat relativement doux ayant entraîné une baisse des besoins en chauffage, ainsi qu’une légère hausse des prix de l’énergie. En revanche, la baisse de 40 % du nombre de bâtiments rénovés entre 2023 et 2024, ainsi que le ralentissement de l’installation de pompes à chaleur, ont freiné la dynamique, qui avait permis au secteur de réduire ses émissions de 5,5 % l’année précédente. Le Citepa note tout de même que « le secteur résidentiel-tertiaire atteint, avec 58 MtCOe, son niveau d’émissions de GES le plus bas depuis 1990 ». Ce résultat lui permet de respecter le budget carbone alloué dans le cadre de la SNBC-2, fixé à 61 MtCOe pour la période 2024-2028. Un objectif qui devrait être abaissé à 48 MtCOe dans le cadre de la SNBC-3 [2]. 

Le transport, quant à lui, a connu une réduction plus modeste de ses émissions par rapport à 2023. Celles-ci ont diminué de 0,9 %, soit une baisse de 1,1 MtCOe, passant de 127 à environ 126 MtCOe. Cela fait de 2024 la deuxième année consécutive de baisse pour le secteur des transports. Principal émetteur de gaz à effet de serre, ce secteur présente toutefois des variations annuelles limitées. On observe également un retard à combler : le budget carbone fixé à 113 MtCOe pour la période 2024-2028 dans les SNBC-2 et 3 n’est actuellement pas respecté [2]. Pour que cette tendance porte pleinement ses fruits, elle devra non seulement se poursuivre, mais aussi s’intensifier afin d’atteindre une réduction effective d’au moins 5,2 Mt éqCO par an, selon le projet de la SNBC-3 [12]. 

Du côté de l’agriculture, les chiffres pour l’année 2024 ne sont pas encore disponibles. Néanmoins, les émissions de GES ont diminué de 1,6 % en 2023 [12]. Cette baisse s’explique principalement par une réduction du cheptel bovin pour des raisons socio-économiques, une diminution de l’usage des engrais minéraux azotés, ainsi qu’une hausse des importations, lesquelles déplacent une partie des émissions vers d’autres pays. Selon le HCC, il serait pertinent de mobiliser davantage le secteur agricole afin de maintenir cette trajectoire de réduction des émissions. 

Quelle place accorder aux émissions importées dans le bilan carbone ? 

En complément de la baisse des émissions liées à nos activités sur le territoire, il est également nécessaire de réduire nos émissions importées. En France, ces émissions — c’est-à-dire les gaz à effet de serre générés par l’importation de biens — représentent encore 56 % de l’empreinte carbone nationale en 2023 [13]. 

En augmentation en 2023, elles devront être réduites de manière drastique si la France souhaite atteindre ses objectifs climatiques. La SNBC-3 prévoit d’ailleurs d’y remédier en intégrant des budgets carbone pour les soutes internationales (consommations d’énergie maritime et aérienne) et en produisant davantage de biens industriels sur le territoire au lieu de les importer [14].  

Les politiques et mesures pour réduire les émissions de CO2 en France 

Au sein des 195 pays signataires de l’Accord de Paris, la France s’est engagée à respecter les objectifs de l’UE et du Pacte vert pour l’Europe en matière de réduction des émissions de GES. Ces engagements sont formalisés dans un ensemble de propositions législatives visant à réduire les émissions de l’UE d’au moins 55 % d’ici 2030 (Fit for 55), en vue d’atteindre la neutralité carbone globale d’ici à 2050. 

Parmi ces propositions : 

➡️ Le renforcement du Système d’échange de quotas d’émission (SEQE) de l’Europe, qui inclut à présent le transport maritime et l’aviation civile. 

➡️ La réduction des émissions de méthane dans le secteur de l’énergie. 

➡️ L’augmentation de la part d’énergies renouvelables dans le mix énergétique. 

➡️ La tarification carbone sur les produits importés. 

➡️ Le doublement des stocks de carbone naturels (ou puits de carbone). 

Objectifs climatiques : investir dans les puits de carbone, un levier stratégique 

La diminution actuelle des émissions de GES est imputable à divers facteurs ainsi qu’à des objectifs revus à la baisse. Cette réduction ne doit toutefois pas masquer la hausse des émissions importées en France, celle des émissions mondiales de GES — en augmentation de 62 % entre 1990 et 2022 [15] —, ni la lenteur du renforcement des puits naturels de carbone. 

Alors que les mesures gouvernementales contre le réchauffement climatique demeurent insuffisantes à l’échelle mondiale, il est indispensable que les organisations privées participent activement à cet effort mondial, notamment en soutenant financièrement des projets visant à capturer et stocker le CO présent dans l’atmosphère. 

En effet, selon le HCC, atteindre les objectifs de neutralité carbone fixés pour 2030 et 2050 nécessite de stabiliser les puits de carbone forestiers — en forte diminution entre 2013 et 2017 —, de renouveler les écosystèmes fragilisés et de renforcer le stockage du carbone dans les terres cultivées [12]. 

Ressources

Dévastée par une tornade, la forêt de Saint-Nicolas de Bourgueil retrouve vie petit à petit

Nichée au cœur de l’Indre-et-Loire, la forêt de Saint-Nicolas de Bourgueil a été durement frappée en 2021 par le passage d’une tornade. Compte tenu de la violence de l’épisode, avec des vents estimés entre 175 et 220 km/h, et de l’ampleur des dégâts infligés aux écosystèmes — près de 2 200 hectares dévastés — la mairie a souhaité engager un projet de restauration de cette forêt gravement endommagée. Dans ce contexte, EDF DPNT a cofinancé un projet de reboisement de 31 hectares, développé par Oklima, en collaboration avec l’ONF (Office National des Forêts).

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Les friches agricoles en France : un défi territorial à transformer en opportunité

La France est confrontée à une augmentation significative des friches agricoles, témoins d’une déprise rurale liée à l’abandon prolongé de certaines terres. Ces espaces inactifs, souvent peu ou plus entretenus, soulèvent des enjeux majeurs en matière d’aménagement du territoire, de biodiversité et de transition écologique.

Loin d’être de simples zones délaissées, les friches agricoles représentent une opportunité stratégique pour repenser l’usage des sols. Elles se situent au croisement d’enjeux économiques, sociaux et environnementaux, et appellent à des solutions innovantes.

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Les haies, alliées de la transition écologique : comment réintégrer ces écosystèmes dans nos paysages agricoles ?

Longtemps marginalisées, voire arrachées au nom de la modernisation agricole, les haies ont peu à peu disparu des campagnes françaises, laissant place à des paysages plus uniformes… mais aussi plus vulnérables.

Aujourd’hui, dans un contexte de dérèglement climatique et de transition agroécologique, elles reviennent au cœur des stratégies agricoles. Véritables alliées du vivant, les haies jouent un rôle clé dans la fertilité des sols, la régulation de l’eau, la biodiversité et la séquestration du carbone.

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Décarbonation du Scope 3 dans l’agriculture : bâtir des chaînes d’approvisionnement durables

Responsable d’environ 21 % des émissions de gaz à effet de serre en France [1] et de 26 % à l’échelle mondiale [2], l’agriculture est à la fois un moteur des dérèglements climatiques… et l’une de leurs premières victimes. Sécheresses, inondations, maladies émergentes, appauvrissement des sols : les effets du changement climatique menacent directement sa capacité à nourrir durablement les populations.

Dans la perspective de l’atteinte de la neutralité carbone à horizon 2050 en France, le système alimentaire doit relever un triple défi climatique : réduire au maximum les émissions de gaz à effet de serre qu’il engendre, augmenter le stockage de carbone dans les sols agricoles, tout en se préparant à un climat plus chaud de +2 °C à court terme et possiblement de +4 °C à plus long terme[2] .

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Réduction des émissions agricoles : quelles solutions pour les grandes cultures ?

Les cultures françaises sont aujourd’hui à la croisée des chemins : elles doivent relever le double défi de garantir la sécurité alimentaire tout en réduisant drastiquement leur empreinte carbone. Les données récemment publiées par le Citepa mettent en lumière l’ampleur de ce dernier enjeu. En 2024, les émissions de gaz à effet de serre (GES) liées aux cultures ont augmenté de 1 %, atteignant 20,6 millions de tonnes équivalent CO₂ (Mt CO₂e). Elles représentent désormais 27,1 % des émissions totales du secteur agricole français [1].

Cette hausse intervient dans un contexte où l’agriculture contribue significativement au changement climatique par l’émission de trois principaux gaz à effet de serre : le protoxyde d’azote (N₂O) issu notamment de la fertilisation azotée, le méthane (CH₄) produit par l’élevage et certaines pratiques culturales, et le dioxyde de carbone (CO₂) lié au travail du sol et à la consommation d’énergie fossile.

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Résilience des écosystèmes forestiers français : comment évaluer leur capacité à faire face au changement climatique ?

Sécheresses à répétition, vagues de chaleur, tempêtes plus violentes, prolifération d’insectes ravageurs… Le climat bouleverse l’équilibre fragile de nos forêts. Partout en France, des signes de vulnérabilité apparaissent : dépérissement des essences, ralentissement de la croissance, hausse de la mortalité des arbres. Mais face à ces menaces croissantes, une question essentielle se pose : nos forêts sont-elles capables de résister et de se régénérer durablement ?

C’est tout l’enjeu de la résilience forestière, un concept devenu central pour les scientifiques, les gestionnaires et les décideurs publics. Il s’agit de comprendre comment les écosystèmes forestiers français réagissent aux perturbations climatiques, sur l’ensemble du territoire.

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Agriculture de Conservation des Sols : une solution durable pour la fertilité des sols agricoles

Les sols agricoles français se dégradent à un rythme préoccupant. Environ 18 % du territoire métropolitain est touché par l’érosion hydrique, tandis que plus de 40 % présentent une susceptibilité forte à modérée aux glissements de terrain et aux ruissellements[1]. Ces dynamiques compromettent la fertilité des sols, réduisent la biodiversité, perturbent le cycle de l’eau et affaiblissent la résilience des écosystèmes agricoles.

Face à ce constat, l’agriculture de conservation des sols (ACS) émerge comme une solution de fond.

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Oklima, filiale du groupe EDF engagée dans la lutte contre le dérèglement climatique, propose aux entreprises de participer activement à l’atteinte des objectifs globaux de réduction des émissions de GES. Forts de notre expertise en contribution carbone, nous développons des projets de restauration des écosystèmes forestiers et accompagnons les agriculteurs dans leur transition vers des pratiques bas carbone qui génèrent des co-bénéfices pour la biodiversité et l’équilibre écologique. 

Notes de référence :

[1] Ministère de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche, Les grands enjeux de la SNBC 3, Projet de Stratégie nationale bas-carbone n°3

[2] Citepa , Baromètre des émissions mensuelles édition mars 2025, Dossier de presse 

[3] Citepa, Rapport annuel 2022 du Haut Conseil pour le Climat 

[4]  Europe 1 avec l’AFP, Climat : la baisse des émissions de gaz à effet de serre en France a perdu son élan en 2024 (-1,8%), selon l’organisme Citepa, 28 mars 2025 

[5]  Les Echos, Coup de frein à la baisse des émissions de CO2 en Europe et aux Etats-Unis, 13 janvier 2025 

[6]  Citepa, Baromètre du Citepa : première estimation des émissions sur l’ensemble de l’année 2024

[7] Citepa, Émissions de gaz à effet de serre en France : estimation de l’année 2023 avec les données Secten du Citepa

[8] WWF, Enchantées ou désenchantées : Quelles forêts françaises en 2100 ?, Rapport 2025

[9] IGN Mémento – Edition 2023 : Inventaire Forestier National 

[10] Légifrance, Décret n° 2015-1491 du 18 novembre 2015

[11]  DataLab, Chiffres clés du climat – France, Europe et Monde – Édition 2024 – novembre 2024

[12] Haut Conseil pour le Climat, Rapport 2024 : Tenir le cap de la décarbonation, protéger la population

[13] Insee, Émissions de gaz à effet de serre et empreinte carbone de la France en 2023 

[14] Ministère de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche, Projet de Stratégie nationale bas-carbone n°3 – Premières grandes orientations à l’horizon 2030 et enjeux à l’horizon 2050

[15] Ministère de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche, Chiffres clés du climat – France, Europe et Monde – Édition 2024