Plantation de vergers

Les enjeux spécifiques à la plantation de vergers

Source d’habitats et d’alimentation pour la faune et la flore, les vergers permettent de transformer les sols agricoles en puits de carbone sur une terre non cultivés pour cet usage, tout en favorisant un retour de la biodiversité.

Participation d’exploitations agricoles à la lutte contre le dérèglement climatique : séquestration du carbone dans les sols et la biomasse des arbres.
Un retour des pollinisateurs.

Aidez les agriculteurs à transformer leurs exploitations en puits de carbone, bons pour la biodiversité :

Sélection d’essences feuillues variées : locales et vivaces.
Co-bénéfices : agriculture biologique, ressources en eau, préservation des sols, socio-économique.

La méthode

La méthode « Plantation de Vergers » s’applique à des projets de plantation de vergers, localisés en France, sur une terre actuellement non cultivée pour cet usage (terres arables ou cultures pérennes comme viticulture ou
prairies permanentes).

Développée par La Compagnie des Amandes et Agrosolutions, elle vise à accompagner des exploitations agricoles souhaitant diversifier leur activité en plantant des cultures fruitières pérennes (amandiers, pommiers, etc.).

Le projet repose sur une durée de 20 ans, correspondant à la durée de vie moyenne d’un verger. Un audit intermédiaire est prévu à 5 ans pour valider les réductions d’émissions de gaz à effet de serre déjà réalisées, ainsi que celles anticipées.

Lire la méthode Plantation de vergers

Les critères d'éligibilité

Les critères d’éligibilité à la méthode Plantation de vergers sont les suivants :

Densité minimale de plants selon les critères de densité de l’aide au financement de rénovations de vergers France Agrimer
Augmentation nette de la surface en cultures fruitières pérennes à l’échelle de l’exploitation
Augmentation du stock de carbone total (sols et biomasse)
Enherbement permanent du vergers sur au moins 50% de la surface.

Les bénéfices

Exemple pour un projet de plantation d’un verger de noyer (en zone méditerranéenne) sur une terre arable, enherbé sur 50 % de sa surface.

Séquestration de carbone dans le sol

=> 0,5 tC/ha/an, soit 36,3 teqCO2 sur 20 ans

Séquestration de carbone dans les arbres

=> 1,5 tC/ha/an, soit 110,1 teqCO2 sur 20 ans

Réduction d’émissions de gaz à effet de serre directes sur la parcelle et indirectes associées aux achats d’intrants

=> -0,64 teqCO2/ha/an, soit 3,2 teqCO2 sur 5 ans

Total réduction des émissions : 150 teqCO2/ha sur 20 ans

Les espèces fruitières concernées

Les vergers concernés par cette méthodologie sont les suivants :
• les fruits secs : amandier, châtaignier, noisetier, noyer
• les fruits à pépins : pommier, poirier, cognassier, figuier,
• les fruits à noyau : abricotier, cerisier, pêcher, nectarinier et brugnonier, prunier

Les cultures de petits fruits (framboises, myrtilles, groseille…) et de l’olivier sont exclues du périmètre.

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